L’originalité du potager vertical

Le potager vertical gagne en popularité alors que de plus en plus de citadins délaissent les supermarchés pour s’adonner au jardinage sur leur balcon. Ce mode très ingénieux étage par étage permet de cultiver des légumes, herbes et petits fruits hors-sol. Cela constitue une alternative originale et futée lorsque l’espace manque, pour avoir un potager dans la région sud-ouest adapté, parmi les différents potagers existant.

Possibilité de cultiver sur un balcon

Pratiquer l’agriculture urbaine n’est pas évident. Toutefois, les fabricants ont pris bonne note du désir grandissant des consommateurs de manger bio : ils conçoivent des carrés de potager sur roulettes ou sur pieds ainsi que des jardinières d’un grand esthétisme. Ces objets à la fois design et pratiques permettent d’optimiser l’espace intelligemment. La solution au manque d’espace réside dans la pratique d’un potager à la verticale.

Il n’y a plus de limite à ce que l’on peut accomplir en termes de jardinage, gain de place et aménagement d’un potager sur un balcon.

L’emplacement devrait idéalement disposer d’un ensoleillement adéquat, c’est-à-dire au moins cinq heures par jour. Pour simplifier la tâche, un point d’eau permet d’arroser plus facilement.

En quoi cela consiste-t-il ?

L’agriculture verticale se développe rapidement en ville, alors que les citadins s’inventent des systèmes de culture des plus originaux pour optimiser leur espace disponible.

Ce type de jardinage mise sur le rendement et la productivité, mais pas uniquement. L’idée est de cultiver des plantes potagères étage par étage, en accordant à chacune un bon éclairage.

L’ingéniosité, l’inventivité et la créativité sont au rendez-vous d’un potager original : les citadins n’ont pas peur de penser en dehors de la boîte quand vient le temps de trouver des solutions originales pour tendre vers l’autonomie, avec un maximum de plantes cultivées dans de très modestes superficies.

Plusieurs récupèrent des objets, comme des bouteilles en plastique ou des palettes de bois, afin de les transformer en potagers verticaux. Les murs extérieurs servent de support pour y adosser des échelles ou palettes de bois, ou encore pour y fixer une collection impressionnante de bouteilles ou de carrés de potager verticaux.

Quelles plantes potagères se prêtent bien à ce type de culture ?

Vous serez étonné d’apprendre que quasiment tout peut se cultiver en mode d’agriculture verticale ! L’important est de préconiser des contenants adaptés à chacune des plantes. Par exemple, les fines herbes, légumes et petits fruits qui développent peu de structure racinaire, telles que les laitues, le persil et la coriandre, n’ont pas besoin de tellement de terre pour croître.

Les cucurbitacées, entre autres les courges, concombres, melons, de même que les haricots et pois, se prêtent très bien à la culture verticale. Les fleurs comme les capucines et les tomates cerise compléteront ce tableau.

Des palettes de bois, pourquoi pas !

Concevoir un potager original n’est pas nécessairement un projet coûteux. Les adeptes de la récupération n’hésitent pas recycler une panoplie d’objets, tels que des caissons de bouteilles de vin, boîtes de conserve de grand format, et palettes de bois, pour créer un potager en matériaux recyclés.

Il importe de vérifier préalablement que le bois n’a pas été traité (car les produits chimiques pourraient s’avérer problématiques pour les cultures potagères).

Au fond des caissons ou des espaces de palettes de bois, fixez du tissu (comme de la jute). Ajoutez des cailloux pour le drainage, et du bon terreau, puis plantez ou semez des graines.

Vous obtiendrez une plus grande surface de culture en fermant les extrémités d’une palette de bois avec de la jute. Remplissez la palette de terre, puis plantez des variétés de légumes et herbes aromatiques.

Si vous utilisez des bouteilles de plastique, peignez-les (le fond de la surface extérieure) afin que les racines bénéficient de suffisamment d’opacité pour se développer à leur aise.

Arrosez généreusement « à la demande », car les cultures hors-terre ont besoin de davantage d’eau que celles plantées en terre.